Il y a des films qui respectent le strict cadre tracé par la convention des longs-métrages à faire histoire de rapporter du fric. Il y en a d'autres qui dépassent cette ligne rouge, mais pourtant il y a deux portes : Celle qui conduit au plus gros navet, et dans cette catégorie, on retrouve Tekken, The King of Fighters, Street Fighter la légende de Chun-Li, Dragon Ball Evoluchiant... Puis, il y en a d'autres avec une direction totalement nouvelle, qui choque le spectateur lambda élevé aux films à l'eau de rose ou à l'agence tout risque. Ces films-là, sont innovants, rafraîchissants, originaux.
Quand on regarde Scott Pilgrim, on tranche tout de suite, on aime, ou pas. C'est sûr qu'il faut avoir un bagage vidéoludique pour apprécier ce film à sa juste valeur. Méprenez-vous, ce n'est pas ces références aux jeux comme Zelda, ou Final Fantasy II qui rendent ce film déjà culte. Quelque chose, qui rend tellement hommage au jeu 2D est très, très rare, voire unique. Tout y converge. La réalisation, la direction scénaristique, la direction artistique, avec la dose d'humour spécifiques aux jeux vidéos.
Le film tire presque toutes ses références de l'ère 8-bits, sauf une fois où il fait référence au jeu No More Heroes (je vous laisse deviner laquelle).
Je vous préviens, ce film ne laissera personne indifférent. Y en a qui hurleront au génie, d'autres crieront au navet.