Un titre qui casse pas des briques mais un film qui vaut le détour. Attention ! je ne dirai pas chef d'oeuvre mais plutôt curiosité cinématographique : celle d'Edgar Wright, qui après la trilogie Cornetto (Shaun of the Dead, Hot Fuzz et The World's End), affirme son style avec Scott Pilgrim vs The World, un film qui bastonne.
Au début du film, on se dit clairement qu'on aurait dû éviter les champignons que Pierrot avait acheté plus tôt dans la journée... Des portes dans un parc, des onomatopées en lien avec l'action qui apparaissent dans le cadre aléatoirement, les rêves du personnage principal que l'on traverse sans réelle fracture dans l'image et des combats en mode jeux vidéos !!! Un vrai délire visuel ! On se laisse vite embarquer dans cet univers geek et l'on apprécie chaque référence visuelle ou sonore du film. Par ailleurs, cette esthétique influe beaucoup sur le style de la narration et la structure du récit. On se laisse entraîner dans cette histoire un peu dingue alors que le postulat de base n'est pas forcément ce à quoi on s'attendait.
On le ressent d'ailleurs à certains moments, et même on se lasse des combats car certains (en minorité tout de même) semble un peu pathétiques à côté du reste. Rajoutons que certains choix de mise en scène nous pousse à nous demander si Edgar Wright a bien choisi ses comédiens... On a l'impression que parfois le jeu des acteurs est poussif voire juste, pas très bon. Heureusement, Michael Cera porte le film avec un personnage qu'il a l'habitude de cotoyer (no offense). Et surtout, mention spéciale à Chris Evans ! T'es cool, mec. Changes pas.
Voilà. Un film amusant et bourré de rêves devenus réalités que j'ai apprécié voir. Si vous appréciez les jeux vidéos et Edgar Wright, faites la rencontre de Scott Pilgrim.