Quand l'originalité se barre, on appelle Ghostface
25 ans après, Ghostface est de retour, et franchement, il aurait mieux fait de rester dans son placard à fringues. Le recyclage de franchises, c’est comme réchauffer une pizza de la veille : t’as beau la foutre au micro-ondes, ça reste mou et sans saveur. Ce cinquième Scream tombe dans la mode des "requels" (qu’on t’explique même en long et en large dans le film, au cas où t'aurais pas compris), et honnêtement, ça sent la flemme à plein nez. Le coup du “on refait la même chose mais avec quelques nouveaux pour pas trop se fouler”, ça commence à devenir aussi vieux que ton grand-oncle.
Le retour des vieux briscards… pour quoi faire ?
Alors oui, on ramène Neve Campbell, Courteney Cox et David Arquette, mais c’est un peu comme ressortir ta vieille Game Boy en espérant que Pokémon Rouge te fera le même effet qu'à l’époque. Spoiler : ça marche pas. Eux aussi, ils sont là pour cachetonner, on sent bien qu’ils font leur petit tour de piste avant de retourner dormir. Quant aux nouveaux, ils sont tellement insipides qu’on dirait qu’ils ont été castés sur un coup de tête, directement sortis d’un épisode random de Netflix. Même Ghostface a l’air de s’emmerder en les poursuivant.
Des meurtres aussi innovants qu’un épisode des Feux de l’Amour
Et parlons des meurtres. Franchement, Ghostface a dû mater trop de Scoubidou parce que le niveau est à ras des pâquerettes. Pas d’inventivité, pas de frissons, juste des coups de couteau balancés comme des invitations à une soirée mondaine. Même la scène d’intro, d’habitude LE moment où tu t’agrippes à ton siège, te donne juste envie d’aller te refaire un café. Quand tu fais un slasher et que les mises à mort sont aussi excitantes qu’un dimanche en famille, c’est qu’il y a un sérieux problème.
Le méta ? Ouais, mais seulement si tu sais t’en servir
Le côté méta, c’était cool dans les années 90, mais là, ça sonne plus comme un vieux prof qui essaye de faire jeune avec ses élèves en balançant des “lol” à tout va. On nous rappelle toutes les cinq minutes qu’on est dans un "requel", et franchement, ça en devient lourdingue. Quand tu vois comment Matrix Resurrections joue intelligemment avec ce concept, t’as juste envie de dire à Scream : “T’as cru que t’étais malin, mais en fait, t’es juste à la ramasse.”
Et le frisson dans tout ça ? Oublié en chemin
Si tu pensais frissonner devant ce Scream, alors autant te dire direct que tu vas être déçu. Le film tente de nous faire sursauter avec des jumpscares dignes des pires séries B que Blumhouse aurait pu sortir en 2007. Entre les violons stridents et les portes qui claquent, tu sens bien que même l’équipe de réalisation en a marre d’essayer. L’angoisse ? Aux abonnés absents. Les moments censés te faire bondir te laissent aussi impassible qu’une carpe sous calmants.
Conclusion : Ghostface s’est fait choper par la flemme
En gros, ce Scream 2022, c’est comme ressortir une vieille recette de grand-mère que tu fais avec des ingrédients de supermarché discount. Ça se mange, mais c’est pas bon. Entre des personnages fatigués, des nouveaux qui servent à rien, des meurtres chiants et un scénario qui fait du surplace, on se demande si Ghostface ne serait pas mieux à prendre sa retraite une bonne fois pour toutes.
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