Stab 2 ? Who would wanna do that ? Sequels suck !
Oh please, please ! By definition alone, sequels are inferior films.
Après m'être régalée avec Scream, je ne pouvais que me réjouir de s'avoir que j'en n'avais pas fini avec les aventures de Sid et les expériences capillaires de Gale Weathers. La suite, imaginée par Kevin Williamson dès l'écriture du premier, n'arrive pas autant à surprendre. La recette est la même, et la répétition peut en décevoir certains. Le film n'en reste pas moins appréciable.
La scène d'ouverture annonce le ton : les meurtres de Woodsbury sont désormais célèbres, et leurs survivants bénéficient d'une macabre popularité. Les auteurs n'hésite pas à souligner l'absurde de la situation scénaristique - le fait qu'un film sur l'histoire vraie de tueurs en série qui se disaient inspirés par le cinéma semblent à son tour inspirer un tueur en série - et même si les mises en abyme de Randy ne sont plus une nouveauté, elles restent ma foi au moins un peu plaisantes.
Quelques petits bémols cependant : les scènes de Scream 2 semblent se suivre avec pour but unique celui de semer le doute dans notre esprit quant au whodunit, alors que ce ce n'est pas par cette formule que Scream brillait. Le film aurait pu se concentrer sur le personnage de Cotton Weary et sur le sensationnalisme de faits divers mais il s'éparpille au milieu de chansons, dialogues un peu noeud-noeud et répétition de théâtre à double lecture. C'est dur de regarder le film sans ricaner un peu mal à l'aise alors que Wes Craven tombe dans ce qu'il cherche à dénoncer, des mauvais choix des personnages aux dialogues clichés sans originalité. La boucle est bouclée.
Sommes nous surpris par la fin ? Je ne suis pas sûre que ce soit le propos . Je pense que la formule de Scream fait qu'à peu près n'importe qui peut être le tueur et ses motivations seront toujours "bonnes". L'identité des tueurs n'a pas autant d'importance que la poursuite meurtrière. Scream l'avait déjà dit, Scream 2 le répète : la mise en scène sophistiquée de la tuerie n'est qu'un prétexte pour ce qui n'est que l'expression d'une psychose incontrôlable.
Moins révolutionnaire, Scream 2 garde quelques des qualités d'écriture et de réalisation du premier volet. Cependant, sans l'effet de surprise, c'est nettement moins jouissif.
Restent les extraits de Stab, le meurtre de Sarah Michelle Gellar, et l'atmosphère électrique de la scène au cinéma, qui donnent au film une mention honorable.
La partie 1 : http://www.senscritique.com/film/Scream/critique/6617751
La partie 3 : http://www.senscritique.com/film/Scream_3/critique/6716397
La partie 4 : http://www.senscritique.com/film/Scream_4/critique/6721769
La série : http://www.senscritique.com/serie/Scream/critique/60879175