Ah quel plaisir.
A la scène d'ouverture, aussi dantesque que méchamment drôle, on se sent bien, on sent que l'on va vivre un événement jubilatoire de cinéma.
Si l'intrigue est malheureusement moins soignée, moins farfelue que dans le premier (j'avais compris qui était le méchant au bout d'une heure...), malgré un joli twist final inattendu, que les personnages, maintenant connus de tous, sont donc moins fouillés, le film est toujours aussi bien filmé, la mise en scène toujours aussi dynamique, bercée par une bande son qui comme dans le premier, déchire.
En plus de tous ces points positifs, Wes Craven propose dans cet épisode une vraie lecture de son film, et de la saga entière, sous le prisme de la parodie et va encore plus insister sur le côté cinématographique du film. Avec le fameux "Stab 2" qui plonge les personnages dans leur propre histoire au cinéma, l'ensemble se fait mise en abyme caustique où l'on ne sait plus le vrai du faux.
L'idée est géniale. Le film l'est tout autant.