Vu en salle à sa sortie ce film m'avait semblé quelconque. Revu une deuxième fois, je l'ai trouvé bon. Les visionnages suivants m'ont convaincu que c'était un grand film.
Toutefois, il ne s'agit pas d'une retranscription fidèle de la vie du héros, Heinrich Harrer (Brad Pitt).
C'est une fiction. Et c'est ainsi que je la vois et que je la commente. Peu importe que les délégués du pouvoir chinois aient ou n'aient pas piétiné l'œuvre que leur avait préparé les tibétains. Le résultat ait que le Tibet a bel et bien été annexé à la Chine.
Mais la substance du film est ailleurs : elle est dans l'initiation réciproque générée par les relations entre Heinrich et le Dalaï-lama. Cette relation permettra au soldat autrichien, naguère pétri d'orgueil, de retrouver une relation avec son fils de sang.