"Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas" a dit ou n'a pas dit Malraux (les avis divergent), et, en tout cas pour l'instant, c'est mal parti. Du coup, pour pallier l'absence d'un mouvement spirituel qui fédérerait tout le monde, les croyances les plus improbables fleurissent. Parmi ces dernières, une est particulièrement en vogue : le véganisme.
L'être humain, comme il est démontré dans "La Guerre des Mondes" a gagné sa place sur Terre au prix de millions de morts, en devenant plus résistant aux virus et en diversifiant ses sources de nourriture : il s'est adapté.
D'un autre côté, il est vrai que les pratiques capitalistes, qui ne sont plus l'apanage aujourd'hui de l'occident (tout le monde s'y est mis ou veut s'y mettre), mettent en péril notre planète, en tout cas telle que nous la connaissons. Il est vrai que nous consommons beaucoup trop de viande, trop de poissons... Nous consommons, en règle général, beaucoup trop.
Il faut donc impérativement et rapidement changer notre mode de vie, matérialiste et individualiste pour s'orienter vers un monde où l'homme soit en harmonie avec son environnement, sans pour autant renier ce qu'il est : un mammifère omnivore. Cela n'exclue en rien le respect des animaux, des végétaux etc.
Les veganes se focalisent sur les animaux et confondent respect avec sanctuarisation. Ils excluent de leur existence tout produit venant du monde animal, sans pour autant renoncer aux plastiques ni à leur véhicule personnel et tout ce qui provient des énergies fossiles.
Complément à ma critique (19 juin 2021) :
Mon avis a quelque peu évolué avec le temps et la pression toujours plus forte qu'exerce l'homme sur le milieu naturel en général et sur les animaux en particulier. Dans ce contexte d'urgence environnemental, le mode de vie des véganes est salutaire pour la planète même si je persiste à penser que leur conception du rapport inter-espèces est discutable.