Film mineur de son auteur, Sept ans de réflexion jouit de la renommé de la mythique scène de la grille d'aération du métro qui au final offre une appréciation bien supérieure sur une affiche que sur un écran de cinéma (merci code hays).
Cela étant dit, la principale qualité de cette comédie reste la sublime Marilyn, of course ! Pétillante, égale à elle-même, sa performance de la voisine charmante et naïve permet de rester attentif durant cette heure quarante.
Hélas, le film souffre de son scénario qui est superficiel à cause de son personnage principal joué par Tom Ewell. Déjà que les seconds rôles sont presque anecdotiques, tu le vois se prendre la tête pendant presque tout le film. D'autant plus que Wilder l'use jusqu'à la corde en mettant en scène ses pensées, qui étaient assez amusantes au départ, mais à force elles en deviennent redondantes. Bref, l'histoire tourne en rond jusqu'à la fin où Marilyn sort un discours guérissant enfin ce Mr Sherman de sa névrose (heureusement que le duo marche assez bien d'ailleurs).
Sympathique voire amusant (mais sans plus), Sept ans de réflexion pèche par son manque d'épaisseur, l'empêchant ainsi d'être plus efficace et de se hisser parmi les incontournables de Wilder. Dommage...