Classique du thriller politique tourné en pleine guerre froide - et voulu et quasi dirigé par Kirk Douglas - "7 Jours en Mai" évoque un complot militaire visant à renverser le gouvernement américain en pleine négociation avec les Russes pour le démantèlement des armes nucléaires. Mais la réussite de John Frankenheimer réside moins dans la fable politique - tout-à-fait pertinente, comme d'autres films politiques de la même époque - que dans la tension permanente et l'atmosphère trouble de "7 Jours en Mai", tourné dans un style à la fois classique et semi-documentaire (voir par exemple la séquence de l'émeute filmée caméra à l'épaule) qui fait encore merveille aujourd'hui. [Critique écrite en 1981]