SPOILER// Très... trop...
MORE IS LESS comme le dit très bien un ami (mais je le soupçonne d'avoir harponné cette phrase chez quelqu'un d'éminemment plus influant que lui)
Ainsi Sept Vies qui partait avec un potentiel sympathie assez haut tombe vite dans un surplus de l'armée du salut des âmes perdues.
Pourquoi ?
Les éléments pathogènes (* qui contient du pathos) sont tous très exagérés. Je pourrais en faire la liste mais je vais m'abstenir tout de même. Disons que toutes les séquences censées nous faire comprendre le(s) geste(s) du héros et nous bouleverser sont poussées à l'extrême - c'est touchant parce que - putain - Will Smith joue bien, et Woody Harrelson est bluffant, et c'est surement ça qui peut nous rendre empathique. Mais c'est pas si réaliste que ça, ça fait carton pâte au final. On est aveuglé par ce déferlement de guimauve très (trop) consensuel et l'histoire passe par dessus bord.
- C'était KRO KRO beau !!!! Snnnniififfrrrlll
- Voui ssnniirrffll !! Il s'est passé quoi au juste déjà ?
- Je sais plus, mais la scène de la méduse c'était KRO KRO beau !!!!
Sept Vies aura au moins eu le mérite d'être le seul film à m'avoir fait pleurer à chaudes larmes honteuses (je suis siiiii complice) tout en me faisant rire sous cape tout aussi honteusement. Il n'y a qu'à voir la scène finale, ce grand rassemblement sur l'herbe avec entre autre Woody Harrelsonnnmmmpppfpfftttttrrrrrmouahahahahahah... pardon. Comme je le disais, trop c'est trop. Encore un film qui pèche par son manque de sobriété scénaristique.