Vu dans le cadre du jury SensCritique pour le Festival d'Annecy 2020 :
Indéniablement, « Serial Parallels » sait faire son effet d'un point de vue formel, que ce soit par son incroyable sens du montage, son cadrage et cette précision pour superviser à toute vitesse des images extrêmement bien foutues. Mais bon, c'est sympa deux, trois minutes : neuf, c'est franchement long. À partir du moment où j'ai compris le principe, j'ai inévitablement fini par me lasser, sachant parfaitement que la mécanique allait être la même jusqu'au générique.
Alors OK : il y a
une variante en milieu de parcours et quelques chouettes contre-plongées
pour ponctuer la fin, n'empêche : réussir à se répéter sur un format aussi court, c'est embêtant, aussi virtuose soit le procédé mis en place, donnant, au passage, beaucoup de sens à ce mystérieux titre et au malaise qu'il parvient à provoquer par son épatante mise en scène. Ne manquait plus qu'un scénario...