Gaspar Noé nous rappelle à chacun de ses films à quel point nous sommes médiocres et misérable, le nihilisme qui l'habite est unique et il est de bien meilleur goût que celui de Lars Von Trier (à mon sens). Seul contre tous trace donc le parcours d'un chômeur médiocre broyant du noir et en voulant à la Terre entière.
Je n'ai pas encore tout vu de Gaspar Noé mais j'adore absolument toute son œuvre pour l'instant. Les atmosphères de ses films sont absolument uniques et inimitables et je peine encore à les décrire. Ce que je sais, c'est que ce film s'intègre parfaitement dans sa filmographie. On y voit des grandes rues ternes et vides, avec seulement quelques voitures pour signifier que la ville est encore habitée. Les grandes thématiques de Noé sont ici. Il y a des visions violentes, meurtrières et sexuelles, le genre de chose qui illustre la frustration et l'impuissance humaine.
Je n'ai pas grand chose d'autre à dire sur ce film, il est dégueulassement sublime, comme tous les films de Gaspar Noé.