Voyage au bout de l'enfer.
Après ses joyeuses aventures passées, le Boucher sort de prison.
Toujours la même chanson mais en pire.
La bête est malade et déverse sa bile, creuse le sillon de la haine ordinaire, crachant son aversion des Hommes, son dégoût du monde, dans un long monologue nauséeux, sorte de poème malsain, logorrhée hypnotique où sa paranoïa, sa misère, son échec sont si prégnants que moi, je l'ai pris en affection, pauvre vermine abandonnée de ses semblables.
En plus un Boucher comme pote c'est plutôt utile quand tu es carnivore.
Bref.
Long et nihiliste monologue - palidonie de çi, palidonie de là -, où témoin-voyeur Gaspar t'éclabousse de la folie évidente des propos voyant un Nahon (The Badass) s'abandonner avec délectation dans la médiocrité intellectuelle et ça peut dégoûter ou au contraire servir de défouloir, et apprécier le regard acéré de Noé sur la faillite de cette vie, sans complaisance, sans censure, c'est un peu apprécier la Liberté, et la Liberté c'est un truc bien.
Enfin je trouve.
Un film de haine, avec une boule de haine, au bord de l'explosion, provocateur, véritable petite bombe, qui explose tout et qui laisse des traces.
Un violent coup de poing dans ta face.
"Amour hélas ne prend qu'un M. Faute de frappe c'est haine pour aime." L'Homme choux-fleur.
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