En voyage de noces, un paysan est séparé de son épouse dans le métro, à cause d'un portillon automatique. Il erre dans Paris, à sa recherche. Le scénario est anecdotique mais il y avait moyen d'en tirer autre chose qu'un film pataud et sans imagination qui essaie de montrer la superficialité de la grande ville face au naturel de la campagne. On suit Bourvil dans son vague périple, d'un commissariat à la gare, en passant par des cafés, sachant qu'il finira bien par la retrouver, sa femme égarée. Hormis un épisode onirique et une fin assez émouvante et porteuse de mystère, rien de particulier à signaler, ni dans les dialogues, ni dans la mise en scène. Bourvil a rarement été aussi éteint dans un personnage mal dessiné, pas vraiment niais mais pas spécialement intelligent non plus, et pas drôle du tout, en tous cas. Deuxième rôle pour Magali Noël qui, du haut de ses 20 ans, ne fait qu'esquisser un vrai tempérament de comédienne.