Seuls est un film fantastique français coécrit, coproduit et réalisé par David Moreau, sorti en 2017. Ce teen movie est l’adaptation de la bande dessinée franco-belge homonyme de Bruno Gazzotti et Fabien Vehlmann, publiée depuis 2005 dans le magazine Spirou.
Résumé
Lorsque Leïla (Sofia Lesaffre), une adolescente de seize ans, se réveille chez elle, elle est seule. Il n’y a aucune trace de ses parents. Après les avoir cherchés et appelés, elle saute sur son vélo et se rend à l’hôpital où son frère est dans le coma. Là aussi, pendant tout le trajet, elle trouve la ville vidée de ses habitants, les voitures abandonnées au milieu des rues. Lorsqu’elle arrive à l’hôpital, celui-ci est totalement vide et la chambre de son frère désertée. Dans son périple, elle tombe sur deux autres jeunes gens, Camille (Kim Lockhart) et Terry (Jean-Stan DuPac), perdus comme elle au milieu de la ville vidée de ses habitants. Ils tombent ensuite sur Dodji (Stéphane Bak), qui s’est enfui du commissariat où il était prisonnier. Ensemble, ils se rendent ensuite chez Yvan Gersh (Paul Scarfoglio, vu dans Skam), un adolescent de leur âge, qui vit cloîtré dans l’appartement de son père, un banquier milliardaire.
Bloqués dans la ville désertée, cernés par un brouillard menaçant, poursuivis par un mystérieux « Maître des couteaux » (Renan Madelpuech) qui les poursuit et leur tend des pièges, les cinq adolescents tentent de comprendre ce qui a bien pu leur arriver et essaient de survivre...
Mon opinion
Je ne connaissais pas la bande dessinée dont a été adapté ce film. Mais en voyant sa présentation et apprenant qu'il était réalisé par David Moreau, dont j’avais apprécié la sympathique comédie 20 ans d’écart, avec Pierre Niney et Virginie Efira, j’étais loin de m’attendre à quelque chose d’aussi mauvais, pire même que des navets pour ados comme Numéro 4 ou le Septième Fils. Après un début intrigant (bien que peu original), on tombe vite dans le grand n'importe quoi : scénario bâclé, image erratique, dialogues inexistants ânonnés par des acteurs par ailleurs attachants, incohérences tellement nombreuses qu’il serait trop long de les lister ici… Je veux bien que le style fantastique autorise certaines libertés avec le rationnel mais là, trop c’est trop… Et pour aboutir à quoi ? A une fin en queue de poisson lorgnant sur l’esthétique de Hunger Games ! Très décevant.