Sex & the capitalisme

Ce film est un des pires que j'aie jamais vu. Et pourtant, je suis très bon public.

Mais entre l'usage abusif de stéréotypes ridicules, un message consumériste assumé et revendiqué, des scènes d'un mélodramatiques si ridicules qu'elles en sont consternantes, des blagues qui ne sont absolument pas drôles ( oh, la juive prude du groupe de copines se fait caca dessus! ah, ah ) et dénuées de toute intelligence, les punchlines d'une médiocrité ahurissante ( "il est tant que je sorte de mon mexico-ma!" ah, ah ), des personnages au moins insipide que les actrices qui les accompagnent, un scénario minable et une bande son médiocre, rien, RIEN ne m'a plu dans ce film.

Ce n'est pas que c'est un film de midinettes, j'aime bien ça moi, c'est un plaisir coupable, ça vole pas très haut mais c'est toujours agréable; ici c'est vraiment un profondément mauvais film, tant au niveau de l'histoire que de la technique ou que du jeu.

Je m'en veux presque d'écrire cette critique parce qu'après tout, c'est un grand classique Sex & the city, et puis j'ai quand même décidé de le regarder. Mais Carrie Bradshaw qui assume totalement de demander à son mec de payer des milliers pour qu'il lui refasse un dressing trois fois plus blanc avec des portes en verre pour caser ses 300 sacs pradas et ses paires d'escarpins à 525 dollars, je dis non.
Ca ne m'a même pas fait rire, alors que je suis du genre à tout trouver drôle.
Et ça ne m'a même pas un peu touchée, alors que je suis de ces spectateurs qui s'identifient rapidement aux personnages et leurs nombreux -ici très très nombreux et très très dramatiques et surtout très très improbables- déboires.

C'était consternant. J'ai détesté.


Edit: un hasardeux jeu de circonstances désagréables m'ont fait revoir ce film, où je suis tombée sur un jeu de mot extraordinaire, une perle qu'il fallait absolument que je partage: "l'homme qui a fait tomber notre carrie grâce à son charisme". re ha, ha