Les doigts d'or.
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George Roundy est une sorte de Don Juan moderne, ne pouvant s’empêcher de coucher avec l’ensemble des femmes qu’il côtoie et les aimant chacune « avec un égal emportement » pour reprendre l’expression décisive de Camus, quitte à en perdre sur le bord de la route mais surtout à se perdre soi-même.
S’il ne fallait retenir qu’un cinéaste pour cristalliser l’ensemble des thèmes du nouvel Hollywood, Hal Ashby ferait office de grandissime favori tant le réalisateur de « Being there » ingéra mieux que quiconque les soubresauts de son temps. Les loosers magnifiques et la mélancolie qui se dégage de ces destins individuels irradie chacun de ses films d’un sentiment doux amer ; des marins de « The last detail » aux amants impossibles de « Coming Home » en passant par « Shampoo » qui est sans doute son chef d’œuvre.
Le film idoine pour découvrir et se perdre dans cette parenthèse enchantée que fut le cinéma américain des années 70.
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Créée
le 15 juin 2024
Critique lue 8 fois
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