Ce n'est pas la 36è chambre.
Pour les fanas de cinéma chinois, attention tout y est présent. Une mise en scène volatile avec abus de travelling et plans larges à faire péter le cinemascope.Casting quatre étoiles avec trois grands noms du ciné oriental, j'ai nommé Andy Lau (qui doit tourner 15 films par an) Nicholas Tse et l'inénarrable Jackie Chan pour un film pop-corn bol de riz un peu trop classique. Vu et revu des centaines de fois, Shaolin ne prend même pas la peine de nous conter une histoire à coup de légendes et autres épisodes du passé historique chinois. Mais fait succéder des scènes d'actions correctes, toujours bien filmées et des scènes de dialogues interminables et souvent inutiles.
Deux heures qui auraient gagné à être raccourcies pour y trouver un ton et un rythme, deux choses rares dans les grosses productions chinoises.
On saluera au passage la prestation de Andy Lau qui malgré son omniprésence, prend apparemment son métier très à coeur au vue de sa justesse. Une question inévitable est à poser à Jackie Chan, que diable vient-il faire dans ce film?? On se doute de la réponse (tchi-tchin), cependant on s'interroge sur la présence de quelques minutes comiques de très mauvais goûts qu'il rajoute.