" Sous ce coussin se cache la clé de ma délivrance ! "
Guy Ritchie présente une version de Sherlock Holmes très moderne et rythmée, un savant mélange d'action et d'enquête, mais tout n'est pourtant pas élémentaire ici mon cher Watson …
L'idée de transposer Sherlock Holmes dans une version plus dynamique et romanesque est bonne, cependant Guy Ritchie oublie parfois son objectif premier : Passionner le spectateur par une enquête trépidante. Bien que cette histoire soit intéressant, il n'en demeure pas moins qu'il s'étire un peu trop en longueur pour vraiment captiver jusqu'au bout des 2 heures. C'est un vrai point noir, mais il est globalement le seul à l'horizon, car dans le fond, ce « Sherlock Holmes » se révèle tout de même très divertissant, de plus il est armé d'un casting prestigieux et d'un style visuel intéressant.
Le Londres de l'époque post-guerre mondiale est minutieusement reconstituer, Ritchie use de ses fonds verts à bon escient, les costumes sont également très beaux. Je ne saurais en revanche pas trop dire s'il y a des anachronismes vestimentaires ou non, je n'ai jamais été très passionné par cette époque-ci.
Robert Downey Jr. ; compose un Holmes tout à fait convaincant, parfaitement à l'aise dans la version que propose Ritchie et les nombreuses bonnes idées qu'il apporte au personnage, notamment les fameuses réflexions de Holmes avant les combats. Law incarne Watson, le médecin au flegme « so british », impeccable et drôle, le duo avec Downey Jr. ; fonctionne. Quant à Mark Strong il incarne un méchant des plus convaincant, la belle et pétillante Rachel Mc Adams n'est pas non plus reste.
En clair, ce « Sherlock Holmes » est donc un divertissement tout à fait correct bien qu'un peu longuet sur la fin. Néanmoins Ritchie offre une version convaincante des aventures du détective, à voir donc.