Parce que selon Paul Bales, Président directeur général de The Asylum, studio de production spécialisé dans les mockbusters où les copies de blockbusters, être copié par ses équipes relèverait de la flatterie, ces derniers décident de surfer sur la sortie du Sherlock Holmes de Guy Ritchie pour livrer leur version intitulée Sherlock Holmes : Les Mystères de Londres.
Le film d'une certaine Rachel Goldenberg ira jusqu'à reprendre la même typographie d'écriture que le film porté par Robert Downey Jr à ceci de près que l'affiche de sa version convoque pieuvre géante, dragon et dinosaure. Et si Asylum à parfois su faire rire, en proposant, fidèle à son idée de divertissement merdique qui passe le temps sans se prendre la tête en s'oubliant facilement, quelques versions réellement tordantes, ce Sherlock Holmes rejoint cependant les exemples les moins fameux de la firme, provoquant au mieux un ennui poli.
Parce que dès le départ, cette copie s'étire sur des scènes inintéressantes, à l'instar d'une inutile et interminable scène d'escalade provoquant l'ennui et que ses interprètes paraissent beaucoup trop lisses pour susciter le moindre éclat de rire, ce Sherlock Holmes : Les Mystères de Londres ne se servira même pas à outrance de sa pieuvre géante et ne tentera même pas de rendre son horrible dinosaure plus important dans l'intrigue.
Semblant juste présents pour saupoudrer de ridicule un projet qui se serait sûrement vu nanardesque, cette proposition n'en a cependant même pas l'allure, s'orientant rapidement de par son interminable et ridicule intrigue vers l'ennui complet.