Un film merveilleux, magnifique, « eargasmic » (mes oreilles lui disent merci), et touchant sur l'histoire peu commune du pianiste australien David Helfgott. Geoffrey Rush est évidemment génial dans le rôle de David adulte mais Noah Taylor est aussi très bon et juste dans le rôle de David adolescent. Le reste du casting est également très convaincant. C'est un film qui a, de plus, comblé le fou de piano que je suis.
Un film jalonné par les rencontres marquantes de sa vie, de Ben Rosen à Cecil Parkes, ses professeurs, et surtout Gillian, son épouse, qui lui permettra de remettre les pieds sur scène, cet endroit qu'il n'aurait jamais du quitter. Des troubles psychiques vont l'en éloigner.
Il y a surtout ce père (interprété par Armin Mueller-Stahl qui est époustouflant) terrifiant, exigeant et castrateur, mais aussi aimant qui va le pousser vers l'exigence mais, en même temps, l'empêcher d'avoir certains opportunités. Il y aura rupture lorsque David aura l'occasion unique de partir pour Londres.
Ce film est marqué par cette scène d'une force incroyable dans laquelle David va présenter le concerto n° 3 de Rachmaninov, l'une des partitions les plus difficiles qui existent, au très réputé Royal College of Music de Londres à l'issue duquel il va faire un malaise. Un scène d'une intensité folle et filmée avec virtuosité.