The pledge.
La première partie de "Shokuzai" compensait quelques longueurs et une origine télévisuelle par un récit absolument passionnant et tortueux, nous plongeant au coeur d'une société complètement...
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le 12 avr. 2014
14 j'aime
Au nom de la mère, Kurosawa entrelace culpabilité, rancunes et passions. Sous l’onde de choc de la fatalité, les fantômes refont surface. Ce film est davantage centré sur la mère qui est le personnage central autant réelle que symbolique. Une mère qui passe les années sans que le temps ne marque son visage comme si elle était une allégorie, un symbole, un fantôme en fait, (mère abusive, mère courage ou endeuillée, mère fatale, mante religieuse dévorante ou dévorée par la rancune et le désir de vengeance ). On pénètre dans un vrai labyrinthe psychique avec des rebondissements qui renvoient aux traumas du passé, à la notion de la malédiction De l’inceste aux pulsions les plus inavouables aucun personnage n’échappe à la noirceur. Il y a dans l’ambiance du film une dimension quasi fantastique.
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Créée
le 1 août 2024
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le 12 avr. 2014
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Cela peut paraître étrange (même si personne n'a du le remarquer), je met 4 et 6 au deux films et 7 à la série, du coup je vais m'expliquer, donner mon avis sur le(s) film(s) et sur la série (qui...
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