Une pandémie ravage le monde. Les malades perdent progressivement la mémoire. Une femme se bat pour conserver ses souvenirs à son mari. Rien à voir avec la Covid, évidemment, ici il s'agit de l'amour au temps de la pandémie, symbolisée par une sorte d’Alzheimer sans distinction d'âge. Little Fish n'a rien d'un film catastrophe "global", il préfère se focaliser sur un cas, censé représenter tous les autres, et l'aspect SF n'est définitivement pas l'élément dominant. C'est une version de Love Story, en quelque sorte, qui essaie de ne pas tomber dans le chantage aux sentiments en usant d'un montage cahoteux, au moins dans sa première partie, acceptable si l'on se réfère au fonctionnement de la mémoire, par essence fragmentée et sélective. La voix off, de son côté, n'arrange rien, surlignant sans trop de subtilité. A côté d'un Jack O'Connell un brin en dedans, Olivia Cooke ferraille pour deux, et elle le fait plutôt bien. Un film sympathique et avec une émotion retenue qui ne fera pas date, cependant.

Cinephile-doux
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le 9 mars 2021

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