Apocalypse Ñow
Ce qui fait de Denis Villeneuve, depuis maintenant quelques années, une véritable valeur sure du cinéma nord-américain, c’est qu’il est tout sauf un pur produit hollywoodien. Prisoners n’était pas...
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le 10 oct. 2015
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Le supplice de voir un tel film c'est de comprendre dès le départ que rien n'y fera.Quelques scènes pourront être mieux conduites que les autres,la musique pourra tambouriné tant qu'elle le veut et la caméra atteindre son plus haut degré de nervosité,rien ne décollera car tout sera empreint d'une scolarité terrible dans le geste.Un geste vu et répété 100 fois,1000 fois car ce geste est celui d'un cinéaste confiant qui décide comme un grand garçon de s'attaqué avec le plus grand sérieux du monde à un sujet qui dépasse le postulat d'une simple dénonciation des 2 camps et parce que ce geste se fait à l'intérieur d'un système que Villeneuve à l'impression de pouvoir regarder de loin comme tant et tant d'autres espoir du cinéma avant lui (voir l'interview ultra prétentieuse du bonhomme par un gogol de technikart dans les bonus du dvd)grace notamment sa vision nouvelle et détacher du canadien-américain qu'il est alors que ce dernier est déjà en train d’être aspiré dans l'élan de son propre académisme bourrin.
Sicario s'articule autour d'un casting douteux de stars du cinéma qui semble avoir été agencé très vite via directeur de casting sans pitié pour les faibles (le cinéaste dit lui même que c'est son film le plus court entre l'idée d'adaptation et la sortie) et sans grande réflexion puis dans le mise en condition de ces mêmes stars dans un ensemble de rôles prémâché à l’intérieur d'un no man's land ou sévit une guerre de la drogue,guerre d'influences ou tout le monde à les cuisses sales depuis bien longtemps.Tout ça à pour effet immédiat l’enclenchement d'un jeu en pilote automatique les 3 quarts du temps ou ils apparaissent à l'écran et une Emily Blunt parfois touchante au-delà de sa beauté un peut juvénile (donc troublante dans cette univers) deviens tout simplement insupportable dans sa complainte de la fliquette d'assaut naïve en face des gros durs des services secrets et leur faciès roublard-pépère qui contrôlent le game du début à la fin (Brolin et Del toro font le taff sans plus).
Virilisation du sujet à coups d'images ultra violentes tel les corps charcuté,pendu sous la patine sableuse du film (images bien plus cru chez certains mauvais cinéaste mexicain comme Amat escalante) et pseudo scudes politique gentillet (oh lala ya dla tortur et ca agi en ilégalité !! c mal) ne font pas bon ménage quand on arrive après tout le monde, (Traffic de soderbergh ou la griffe du chien de winslow aux usa) alors qu'on pensais être dans la liste premium puis qu'on y ajoute un formalisme nasillard-glacé pour encadré l’indéniable replay-en moins bien-de tout ce qui à déjà été fait.
Ses limites de créateur Denis Villeneuve viens de se les prendre sous la forme d'un mur formel et muet,un mur qui pour un cinéaste de son type semble malheureusement infranchissable le condamnant à n’être qu'un habile faiseur ou au pire un vulgaire pompeur ingurgité,digéré et chier par le système hollywoodien en 2 temps 3 mouvements.
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le 17 mai 2016
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