Apocalypse Ñow
Ce qui fait de Denis Villeneuve, depuis maintenant quelques années, une véritable valeur sure du cinéma nord-américain, c’est qu’il est tout sauf un pur produit hollywoodien. Prisoners n’était pas...
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le 10 oct. 2015
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(...) Cette grosse scène d’action affiche également une intention nouvelle chez Villeneuve : incorporer son scénario, par l’épure, à l’environnement du film. Celui-ci ne se développera donc jamais vraiment par le dialogue ou l’explication directe, mais par l’univers et les actions des personnages.
Le lien entre ces deux aspects est Kate, un personnage neutre et d’emblée défini comme observateur. Villeneuve pousse donc au maximum le processus emphatique envers cette héroïne. Pour autant, cette empathie n’est pas frontale comme le voudraient les règles de l’entertainment, mais froide et distante comme d’habitude chez Villeneuve. C’est par la sensorialité qu’on s’identifie à Kate, et non via sa personnalité ou son vécu. La mise-en-scène vient ensuite puiser dans cette empathie pour se construire, non pas comme support d’un scénario, mais comme vecteur de tension. Cette tension TRÈS constante incite à scruter avec attention l’univers du film, pour pouvoir évaluer les différents dangers (physiques, moraux; les manipulations). La gestion de l’information, composante majeure du cinéma de Villeneuve, ne se traduit pas oralement comme d’habitude, mais plutôt dans ce sentiment d’urgence constant distillé par le film (...)
L'intégralité de la critique de Georgeslechameau, sur Le Blog du Cinéma
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste CANNES 2015 - SÉLECTION OFFICIELLE
Créée
le 27 mai 2015
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