Bon, on va se le dire franchement, Sick ne brille pas par son originalité même s'il exploite pleinement la pandémie mondiale de coronavirus, choix encore assez rare dans le paysage cinématographique, il faut l'avouer.
2 filles quelconques, un Range Rover, une maison de rêve au bord d'un lac pour une petite quarantaine 3 étoiles et bien sûr, comme annoncé dans la scène d'introduction, un tueur pas très efficace. C'est convenu, tout tracé, sans surprise, long à démarrer, mais il faut l'avouer quand même, un poil captivant lorsque tout est mis en place et que le slasher/survival peut démarrer.
Si on se doute à chaque fois de la tournure des événements au fil des lieux de fuite de nos victimes en sursis, cette traque courte et efficace reste assez rythmée sous la plume d'un Kevin Williamson qui ne se renouvèle pas. C'est balisé dès les premières minutes mais pas trop mal mené. On y trouvera quand même une scène qui vaudrait presque à elle seule le film, scène classique en bord de route où la psychose des masques FFP2 prend une tournure assez humoristique (c'est vrai ça, qu'est-ce qu'une petite toux face à un psychopathe et son couteau préféré ?) qui perdurera jusqu'au final et ses révélations presque risibles (mais expliquant l'efficacité somme toute relative de notre assaillant).
Bref, on ne va pas se répandre comme le sang sur le carrelage, Sick est un slasher tout ce qu'il y a de plus convenu, court et assez emmené pour qu'on ne crie pas au scandale.
Cla-Sick !