SILS MARIA : Ou comment le jeu de Kristen Stewart sublime le long métrage d’Assayas
Sils Maria , dernier long métrage en date de Olivier Assayas raconte l’histoire de Maria Enders (alias Juliette Binoche) qui a connu le succès au theatre en incarnant Sigrid , jeune fille ambitieuse et charmeuse qui conduit au suicide une femme plus mûre Helena. 20 ans plus tard on lui propose de reprendre ce rôle mais de l’autre côté du miroir sous les trais d’Helena.
Si l’idée de base est ambigu force est de constater que le long métrage suit parfaitement sa ligne de conduite basé sur les préludes cités précédemment .
Mais je ne suis guère entrain d’écrire ses lignes pour argumenter sur le film de manière globale qui lui est bon.
J ‘analyserais ici, plutôt un jeu d’actrice en particulier celui de Kristen Stewart alias « Valentine » dans le film qui permet de pousser ce long métrage vers le haut du 7éme art en cette année 2014 .
Mais qui est Valentine ?? Valentine ici, est l’assistante de Maria Enders. On sent dès le départ une complicité indéniable entre ses 2 femmes. Passant de conseillères, à bonnes copines en finissant par amis fidèles le relationnel est ici poussé , à son paroxysme sans jamais dépasser toutefois le cadre amicale.
Ce qui est très jouissif ici , c’est que Stewart arrive par son jeux à relancer l’intérêt d’une scène ou d’un passage du long métrage qui au demeurant aurait pu paraitre bien long et soporifique si nous la prenions « brut » et sans saveur. (La scène de confrontation lors de l’entraînement pour la pièce de théâtre en est un bon exemple puisqu’ici Valentine pousse Maria à la quintessence pour son futur rôle).
Particulièrement jolie et jouxtant d’une pointe de sexisme sans jamais chercher le vulgaire Stewart aide le film à prendre« son envol » et tout son sens en amenant de la bonne humeur par son jeux et sa personnalité . Pour situer le contexte dans le long métrage Valentine étant toujours au côté de Maria Enders , symbolisant sa bonne étoile la rassurant et l’aidant lorsque cette dernière subsiste à un quelconque doute …. jusqu’au "point de non retour" mais ça chers lecteurs je vous laisserais le découvrir par vous même …
Stewart malgré son jeune âge nous montre qu’elle sait jouer «une femme mûre » son jeux de dialogue , de prise de positions et d’idéologie lors du film nous font découvrir une actrice qui mérite toute notre attention pour les années futurs !!!