Probablement une des œuvres les plus sombres et terrifiantes de Stephen King, Simetierre n’est pourtant pas celle qui a le plus forgé sa renommée, mais qui a drastiquement marqué de son emprunte tous les braves qui se sont aventurés à parcourir ses pages sinueuses. Ce qui fut le cas de l’auteur de ces lignes, qui fut durablement traumatisé par la lecture de cet excellent roman. En 1989, il eu le droit à une première adaptation dirigée par Mary Lambert, qui malgré des acteurs approximatifs et son aspect daté, reste un film fidèle qui s’impose par sa violence crasseuse et son atmosphère moite et oppressante. Mais l’idée d’une version actualisée faisait diablement envie, surtout que celle-ci promettait de prendre des libertés avec l’œuvre d’origine tout en conservant son essence. Réalisé par Kevin Kölsch et Dennis Widmyer, deux jeunes cinéastes envieux de faire leur preuve, ce nouveau Simetierre partait sur de bonnes bases, présentant à nous une imagerie forte et originale. [...]
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