Difficile de juger ce Sin City (plus ou moins) 2, et ce pour plusieurs raisons. Premièrement : Je ne l'attendais plus et voyait cette oeuvre comme une arlésienne que j'aurai fantasmée tout le reste de ma vie. Deuxièmement : Ca n'a pas été évident de faire le vide dans ma tête avant le visionnage pour oublier ce bashing ridicule de la critique US à son encontre. Et troisièmement : Je ne devais pas toujours le comparer au premier.
Bref, un sacré travail sur moi-même mais au final, c'était pas si mal que ça. Alors, d'un côté, je comprends que certains se soient enflammé devant le film car, effectivement, depuis le premier volet, il y a une baisse minime de qualité et le scénario traîne un peu de la patte, le tout soutenu par quelques erreurs de casting et un Mickey Rourke qui s'est visiblement transformé en tonneau de vin entre deux film... Mais le feeling "film ultra noir, ultra violent et un peu romantico-gothique" y est toujours. L'univers est là, et il est toujours aussi attachant.
Jetons un oeil question esthétique justement... Et quand je dis esthétique, je dis bien entendu Eva Green qui transforme (avec une classe indéniable) honteusement le film en soft porn. Certes, elle a de beaux seins et une sacrée paire de fesses mais je doute que Robert Rodriguez ne l'aie engagée que pour la beauté de l'Art et des corps purs etc... Non, sa plastique fait vendre alors on va la mettre à poil TOUT-LE-TEMPS. C'est tellement cynique qu'au bout du 15eme plan tétons sur elle, j'étais quasiment sorti du film.
Enfin bon, trêve de pinaillage. Sin City 2 est un film largement correct et qui répond amplement à nos attentes. Certes, moins resplendissant que le premier, mais un bon film qui ne se laisse pas facilement oublier.