Sin City la ville de tous les pêchés et du vice où se côtoient les plus dangereux criminels et les plus belles prostituées .On y suit un jeune joueur sur de lui (Josh Broling) qui rêve de gagner contre le plus dangereux joueur de poker de la ville. Dwight (Joseph Gordon Levis) qui attend don ultime face à face avec Éva Lord (Éva Green) la femme de ses rêves, mai aussi de ses pires cauchemars et enfin Nancy (Jessica Alba) célèbre danseuse qui ne pense qu'à se venger depuis le suicide de Hartigan (Bruce Willis) sachant qu'elle pourra compter sur l'aide de Marv (Mickey Rourk)
Huit ans après le premier Sin City Frank Miller et Robert Rodriguez retourne en ville, sauf que ce dernier à largement démontré qu'il est devenu un "je m'en foutisme de première"
Il suffit de regarder le premier Sin City pour juger cette suite, tout y est beaucoup plus beau, plus élégeant, plus réfléchie. Ce qui en dit long sur la carrière de Rodriguez. A l'époque jeune cinéaste débordant d'ingéniosité pour comblé des manques de budget. Aujourd'hui feignant se reposant sur la technologie. Même si la compétition avec son pote Tarantino l'a poussé à réaliser le sympa "Planète terreur" depuis "Machette" et surtout "Machette Kills", on se rend bien compte de la trajectoire que Rodriguez à pris.
De l'expérimentation narrative et esthétique du premier opus il ne reste que le basique, la violence et le gore. Les CGI sont parfois moches et la 3D tape-à-l’œil dénature complètement le travail du dessinateur. Les cases de Miller ont perdus de leurs âmes, les acteurs en roue libre sont parfois très juste ou tombe dans la surenchère.
Entre une construction déséquilibré (le dernier segment est nul) et une mise en scène lourdingue Sin City II ne suscite pas un frisson d’excitation.