Le bouille à Bess
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Alors qu’Anthony Mann a réalisé quelques films noirs dans lesquels il exprime sa sécheresse et un sens certain du récit, il réalise une quatrième comédie musicale, « Sing Your Way Home », mais cette fois pour RKO. Nonobstant un budget un peu supérieur et un casting plus fourni, le niveau ne s’élève pas. Pire, les numéros ne sont guère meilleurs, le chorégraphe Charles O'Curran faisant preuve d’un manque d’inspiration certain, comme Alle Wrubel et Herb Madigson dont chaque morceau, excepté le nominé « I’ll Buy That Dream », est insignifiant (plus un chant choral qui vient comme un cheveu sur la soupe, ponctué d’un prêchi prêcha guère plus approprié). Le récit est ponctué par deux gags récurrents qui ne font même pas sourire, pas plus que les autres gags, parsemés ci et là. Avec une mise en scène au ras des pâquerettes, une photographie dont aucun plan ni mouvement de caméra offrent la moindre aspérité et un montage des plus relâché, le niveau retombe au même rang de médiocrité que « Moonlight in Havana », son premier Musical. Limite pénible.
Créée
le 29 juin 2022
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