Sinister featuring Gene Simmons
Sinister, c’est l’histoire d’Ellison, un écrivain, comme qui dirait, raté. Après l’énorme succès de son ouvrage « le sang du Kentucky », inspiré de faits réels, il tente de réitérer l’exploit, en vain. C’est alors qu’il emménage, avec sa famille, dans une maison dans laquelle ont été commis des meurtres. Il espère écrire un nouveau best-seller en regroupant des informations sur les massacres.. Sa femme étant particulièrement décontenancée par la constante recherche de notoriété d’Ellison, il se cache bien de lui avouer les faits. Lors de l’emménagement, l’écrivain découvre des bobines 8mm dans son grenier, il décide alors de les visionner… Il s’agit des vidéos des meurtres. Il veut découvrir, coûte que coûte, qui a pu commettre de tels crimes! Rapidement, il remarque la présence récurrente d’une personne sur les vidéos; un peu en arrière plan, observant le bon déroulement des assassinats..
Le seul point commun entre chacun de ces films est, qu’à chaque fois, l’intégralité des familles sont tuées hormis un enfant qui est porté disparu. Suite à cette découverte, les évènements surnaturels et inexplicables surviennent : des pas se font entendre dans le grenier, les enfants d’Ellison sont comme possédés, les films des meurtres se projettent d’eux même sur le mur au beau milieu de la nuit… Qui est le mystérieux tueur? Où sont les enfants disparus?
Ce film m’a laissée quelques peu perplexe même s’il est indéniablement un des meilleurs films que j’ai pu voir dernièrement.
La présence de nombreuses séquences en contre-jour créée une atmosphère réellement oppressante et difficilement supportable tant le spectateur appréhende de voir surgir un démon dans un coin de son écran.. Sans que cela n’arrive jamais réellement. Aucun sursaut lorsqu’apparaîssent les petits démons qui bougent lentement d’un bout à l’autre du couloir. L’atmosphère de ce film est, pour moi, une très grande réussite! Je n’avais plus été aussi alerte et effrayée depuis longtemps devant un film d’horreur (comprendre= cachée derrière mon copain).
Le scénario a été relativement bien écrit, bien que la présence de Mr Boogie soit bidon (j’y reviendrai plus tard). Les scénaristes ont trouvé une astuce afin de parer le bien trop classique effet « maison-maudite »; je m’explique: Chaque famille emménage, sans le savoir, dans la maison des précédentes victimes. Suite à d’étranges évènements, ils finiront par quitter la maison, emportant la malédiction avec eux. Ce n’est qu’après un nouvel emménagement, dans une nouvelle demeure, qu’ils se feront assassiner. La malédiction se propage comme un virus. Dorénavant, on échappe plus aux malédictions sataniques en déménageant! ;)
A nous deux, Mr Boogie! Ma première réaction lorsque j’ai vu son visage apparaître sur l’écran: « WTF pourquoi le chanteur de Kiss se baigne dans la piscine? » puis après j’ai eu un peu peur de lui car il est drôlement moche quand même. Très honnêtement, ce personnage est complètement dénué d’intérêt. J’aurais réellement préféré que les enfants soient les tueurs, que leurs actes soient dictés par une force occulte X ou Y, mais que son identité reste secrète. Ce Mr Boogie, soit disant issu de la mythologie sataniste, tombe comme un cheveux sur la soupe et dé-crédibilise totalement le film..
Coup de gueule personnel : ELLISON, POURQUOI N’ALLUMES-TU PAS LA LUMIERE QUAND TU PASSES D’UNE PIECE A L’AUTRE, AU MILIEU DE LA NUIT, ALORS QUE DES TRUCS SUPER BIZARRES SONT EN TRAIN DE SE PASSER DANS TA MAISON MAUDITE? Tu es stupide, tu es nul. C’est le premier réflexe de quelqu’un de normal réveillé en sursaut par un évènement X ou Y au milieu de la nuit: allumer la lumière. Moi j’allume la lumière même si je dois juste aller faire pipi au milieu de la nuit alors hein…