Un jour, un ami, comme moi amateur de films d'horreur m'avait conseillé Sinister en m'annonçant qu'il était , je cite, "bien meilleur que la moyenne actuelle".
Au début, un type -le héros- achète une maison dans une banlieue américaine moche et quelconque. Mais, en plus de ressembler à une maison Bouygues de chez nous, elle se permet d'être le décors d'une histoire sordide impliquant une famille et beaucoup de sauce tomate. Notre bonhomme aux goûts immobiliers discutables décide donc tout naturellement de venir s'y installer avec sa femme et ses enfants. Evidemment sa femme râle, mais il a une excuse : dans la vie il écrit des livres sur des faits divers sordides et, en pleine panne d'inspiration, emménage en espérant que l’ambiance du lieu réveille sa flamme.
Vous trouvez que ça commence à ressembler à The Shining? Et bien préparez vous, car le film frôle le niveau de sa référence tout le long!
Eeeeeet..en fait je déconne, wow, what a twist, Shyamalan serait fier!
Oui car après, le héros procrastine à mort et au lieu de bosser s'amuse à regarder de vieilles pellicules 8mm qu'il a trouvé dans son grenier. Dessus il y a des gens pas morts, puis morts. Ensuite il fait un barbecue et devient pote avec un policier. Comme il passe ses nuits à faire le voyeur avec ses vidéos, il finit par fatiguer, ce qui le rend un peu nerveux, du coup il sursaute parfois, mais pas nous car on avait vu venir le trucs plusieurs plans avant.
À la fin ça devient trop chiant alors un des musiciens de Kiss décide d'intervenir pour abréger nos souffrances.
Avec le recul, je me dis que le film est peut-être plus intéressant à regarder à l'envers : avec un peu de chances, on voit moins venir les jump scares.
Je pense aussi changer d'amis.
Par contre, je n'ai toujours pas compris le rapport entre les vidéos et le glam rock.