Tranches de vie

Comme le titre catalan (6 jours courants) l’indique, le film se déroule du lundi au samedi et montre le travail de 2 artisans plombiers, Valero et Pep, accompagnés de Moha, 30 ans, Marocain nouvellement embauché, en colocation avec 2 autres compatriotes et qui apprend le catalan à Barcelone, et se déplaçant en fourgonnette Citroën Dyane. C’est l’occasion de montrer la variété des clients : fuite d’eau chez un centenaire, expert en diététique, coupure de courant dans une famille avec 2 jumelles espiègles, chez une femme photographe qui prend Moha comme modèle, reconstruction d’un mur mal construit par des maçons, réglage d’une caméra de surveillance dans une villa entièrement automatisée tandis que le samedi voit la réconciliation entre Valero et Moha, brouillés la veille. Un film gentillet, manquant de rythme, qui se contente d’accumuler des situations cocasses qu’il aurait fallu réduire pour en faire un moyen métrage (au lieu de 1h25). Son nombre de récompenses est surprenant. En fait, montrer la vie des gens à travers le regard de plombiers est une fausse bonne idée.