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Prolifique scénariste du cinéma français de divertissement durant près de trois décennies (du début des années 40 à la fin des années 60), Alex Joffé se lance dans la mise en scène avec ce petit film vieillot mais sympathique.
Les rares fois où j'ai entendu parler de "Six heures à perdre", j'avais cru comprendre qu'il s'agissait d'un film policier ; en réalité, on assite plutôt à une comédie de boulevard, dotée toutefois d'un dernier acte inattendu, au cours duquel Joffé change soudainement de registre et de tonalité.
Je n'en dirais pas plus, mais cet étrange dénouement fait son petit effet, conférant au film une aura supplémentaire.
Auparavant, le scénario - bâti sur un prétexte narratif éculé : les sosies - était apparu bien construit mais sans grande originalité, respectant les codes habituels de la comédie sentimentale, avec les personnages attendus de la jeune fille pure et naïve, de la bourgeoise désœuvrée, du gigolo sans scrupule, de la soubrette nymphomane, etc...
Heureusement, le film bénéficie d'une distribution solide, emmenée par l'élégant André Luguet, accompagné notamment de Denise Grey en épouse collet-monté, et de Pierre Larquey en majordome dévoué.
D'autre part, en homme de goût, Alex Joffé a su s'entourer d'un trio de charmantes jeunes comédiennes qui apportent une vraie plus-value "esthétique", à l'image de la belge Jacqueline Pierreux, de la polissonne Pauline Dubost, et surtout de la délicieuse Dany Robin.
Au final, "Six heures à perdre" constitue un petit divertissement d'après-guerre mineur et logiquement oublié, que les amateurs du genre seront sans doute ravis de redécouvrir.
Créée
le 18 janv. 2022
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