Le plus célèbre des espions réapparait sur les écrans pour fêter ses 50 ans avec panache et sans prendre une ride. Après un Quantum of Solace qui est loin d’être resté dans les mémoires, l’agent Bond revient en grande forme dans une aventure qui s’inscrit d’ors et déjà comme l’une des toutes meilleure de toute la saga.
Le britannique Sam Mendes a été appelé à la réalisation de ce nouveau Bond 2.0 pour y porter sa patte visuelle, à savoir une réalisation élégante toujours très lisible dans les scène d’actions et amener d’avantage d’épaisseur et de profondeur à ses personnages. Avec une intrigue nettement plus fouillée dans sa psychologie, le film se penche sur le passé de son héros pour y apporter une densité et une noirceur comme on ne l’avait encore jamais vu dans les précédents épisodes.
Le film n’est d’ailleurs pas sans rappeler The Dark Night avec un Javier Barden fabuleux dans son rôle de bad guy complexe et inquiétant à l’image du Joker incarné par heath Ledger. Véritable star du film, Daniel Graig, quand à lui, étincelle le film de son charisme pour se montrre totalement en phase avec son personnage en y incarnant un merveilleux James Bond moderne tour à tour séducteur, flegmatique, classe et surtout toujours très à l’aise dans des scène d’action incroyablement inventives et chorégraphiées .
Le spectateur, fan de la première heure, reste toutefois en terrain connu puisque le métrage propose de nombreux clins d’œil* aux origines de la série qui viennent ici et là ponctuer l’intrigue pour conclure le film vers un véritable retour aux sources et faire revivre le mythe de la plus belles des façons.
*film des 50 ans oblige