Créer un genre, c'est pas toujours la meilleure idée
Ce "film" n'a que deux intérêts qui malheureusement ne sont qu'en annexe du métrage : le nom du réal et celui du genre qu'il a voulu créer (le vomit gore). Autrement, ce premier volet de ce qui est quand même une trilogie (il est suivi de reGOREgitated sacrifice et de Slow Torture Puke Chamber, que je n'ai pas encore vu) ne vaut rien.
On ne peut pas même se dire "mouais, c'est expérimental". A la rigueur c'est mental (ce jeu de mots marche mieux en anglais). C'est une heure et quelques de meurtres (factices) et de séances de dégueulis (réelles), pseudo mis en scène par un montage épileptique et une bonne sonore tout juste digne d'un gosse qui joue avec Music Maker.
On est sensé suivre la descente aux enfers (littéralement) d'une espèce de groupie de Kurt Cobain, mais au final, on voit des gens vomir dans un crâne vide, une pieuvre posée sur la tête. Ça peut faire sourire comme ça, et ça fait sourire si on zappe tout de suite à cette scène. Mais pour ceux qui se sont braqué cette purge en intégralité, c'est douloureux.
Vous voulez de l'expérimental trash et intéressant ? Tapez plutôt dans "Subconscious Cruelty" ou "Vase de Noce".
Et laissez tranquillement ce sud-africain jouer avec son vomi.