Slingshot
5.4
Slingshot

Film de Mikael Håfström (2024)







Attention, ce film peut provoquer vertiges, nausées et hallucinations.


En bref : encore des gens qui se touchent sur Fight Club tous les soirs.


Je regrette sincèrement ma culture du non visionnage de bande-annonce. Ce film est d’un emmerdement total, une vraie torture (c'est la nullité du film qui est douloureuse pas les choix de mise en scène qui semblent délibérément vouloir jouer avec nos sens).



Déjà, la musique est, pour le moins qu'on puisse dire, légèrement envahissante : le son est tellement fort (je me suis bouché les oreilles à un moment)…

Ah d'ailleurs, est-ce que je vous ai raconté comment j'ai rencontré ma femme ? En fait, c'est mon patron qui me l'a présentée à une fête et ensuite…

Mais, ce qui me les brise le plus ce sont ces tentatives de manipulation des émotions du spectateur à travers la musique et les bruitages. Vraiment j'en peux plus, je vais me ramener avec des boules Quies bientôt. J'aime à croire que…

Ensuite, j'étais assis là sur le banc et puis mon ami inutile et inexistant s'est levé et je lui ai pas gardé sa place parce que je suis un sale conn… et elle s'est assise à côté de moi, on a regardé la publicité et on a bien rigolé pour aucune raison…

c'est avec la caméra et les acteurs qu'on raconte son histoire, pas avec des bruitages de bande-annonce Netflix.

et après elle m'a fait le coup du "je suis une experte dans cette chose extrêmement spécifique que personne ne connaît" et je l'ai regardée avec passion sans l'écouter.



Les flashbacks sont dignes des pires animés japonais. Ce qui fait qu'on se retrouve avec un rythme tellement saccadé qu'on a envie de se flinguer. D’ailleurs, l'histoire principale n’aide en rien tant les personnages sont des clichés dès la première seconde ce qui, par conséquent, provoque cette impression de déjà savoir qu'ils n'évolueront jamais et qu’on va se taper des interactions débiles et insensées pendant deux heures.

Bon OK, le cut de l'atmosphère de Jupiter sur la tasse de café était joli.

Mé nan mé ça famme sé pa ça famme cé in cou montai

Et puis l'autre qui sort vraiment un flingue.

M.

D.

R.

Dans un vaisseau dans l'espace.

Envoyé pour une mission de… attends. C'est quoi la mission déjà ? Aller sur Titan avec… un équipage réduit… sans matériel pour faire… quoi ? Je crois que les scénaristes étaient certainement trop occupés à se tirer les cheveux pour trouver des revirements qui changeront toute l'histoire quatre fois de suite pour réfléchir à ce genre de détails sans importance.

Pour la première fois de ma vie j'ai souhaité que l'entracte soit plus longue.



Donc, s'enchaînent conneries sur conneries et puis :

Mé nan anfaite tou sa es expliquait pare le fette kil é fou sé poure sa

FIN.

BNocturne
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le 21 sept. 2024

Critique lue 198 fois

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BNocturne

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