Raconté du point de vue de Turkish (Jason Statham) un petit truand qui protège Tommy (Stephen Graham), nous faisant remonter environ une semaine avant pour nous présenter quelques personnages atypiques qui les entoure tous affublés de surnoms comme : « Tête de brique », « Dents de plomb », « Le Hachoir », « Quatre doigts », reliés indirectement ou indirectement à la fois à une compétition de boxe clandestine et un diamant de 64 carats.
Et dès le début, c’est totalement n’importe quoi : une bande se fait passer pour des rabbins afin de voler un diamant (parallèlement au générique qui nous est montré sur des caméras de surveillance), puis nous suivons le parcours de Turkish et de Tommy à la botte de « Tête de brique » : truand sadique n’hésitant pas à tuer ceux qui le gênent et donner leurs corps à bouffer à des porcs.
A la suite d’une série de malheureuses circonstances (hilarantes, pour nous) : ils rencontrent un manouche Mickey O’Neil (Brad Pitt) qui avale ses mots, ce qui fait que personne – à l’exception de ses amis manouches – ne comprend ce qu’il dit, se révélant être un excellent boxeur.
Parallèlement, le fameux diamant atterrit de main en main.
Avec une dizaine de personnages principaux, deux intrigues parallèles, c’est parfois assez compliqué de suivre, d’autant que Guy Ritchie multiplie les effets de montage et champs contre champs originaux pour nous faire rester assis sur son fauteuil.
Les dialogues – souvent grossiers – sont bien sur ciselés, les situations limites surréalistes et jusqu’au boutistes, avec cadavres à la chaîne, cela porté par un casting – dont un chien – qui prend clairement son pied à jouer tout cela.