"Vous êtes sur une fine pellicule de glace, mes chers petits messieurs. Et je serai en dessous quand elle cèdera". Rien que cette phrase (en VF avec la voix du professeur Farnsworth de Futurama) m'avait à peu près convaincue. Pourquoi ? J'en sais rien. Foutrement rien. Toujours est-il que j'ai voulu trouver de quel film venait cette citation. Je l'ai cherché. Je l'ai trouvé. Et j'ai bien fait.
Pourquoi ce film m'a-t-il paru si énorme ? Parce que. Parce que c'est totalement fucked up et que les films fucked up c'est la vie. Toujours est-il que, intérieurement, j'ai pas pu m'empêcher de comparer ce film avec Pulp Fiction. Vous allez me dire que c'est pas possible et tout. Bah si. Totalement. Pourquoi ? Parce que, rien que le schéma de plusieurs histoires qui s'entre-mêlent est repris. Et ça, bah voilà. Les personnages des différentes histoires se croisent et ça me suffit pour comparer à Pulp Fiction. Et aussi l'utilisation de flingues plus gros que la normale. Et les situations de merde dans lesquelles les personnages se croisent sans savoir qu'ils cherchent la même chose.
Après, l'idée du braquage d'un gros diamant (81 carats) se révèle un point de départ, et passe un peu en histoire secondaire, tant les intrigues sont riches et variés (Sol et Vinnie qui braquent le bookmaker et qui se retrouvent comme des cons, enfermés dans le local, Brad Pitt en gitan qui veut venger sa mère, Turkish et Tommy qui doivent se démerder pour remplacer Gorgeous George -"Glorieux George" en VF-). Deux trois moments bien glauques cependant, comme l'incendie du camp de gitans sur Angel de Massive Attack.
Je pensais pas me marrer autant en voyant ce film. Guy Ritchie a eu la bonne idée de ne pas faire durer le film trop longtemps (j'entends par là qu'il ne l'a pas fait durer 2h30), ce qui ne lui a pas laissé le temps de faire retomber l'action. Sérieusement, je reprendrai bien un coup de chien qui avale un groin de porc en plastique et qui couine. Ou le coup de la brique de lait. Ou le coup de napperon "Bah c'est parce qu'il a froid".