Après une série de dessin animé courant 70 qui combinait l'univers de Schulz avec la les compositions du regretté jazzman Vince Guaraldi, le studio Blue Sky nous offre une suite moderne graphiquement.
Ma plus grande peur était une absence de rythme combiné à une trop grande liberté avec la matière de base : le comics strip.
Eh bien toutes mes peurs furent effacé dès les premières minutes, le rythme est effréné. On enchaine imaginaire de Snoopy (As de la WWI, écrivain, danseur, Joe Cool, ...) et histoire des enfants dont la plus importante est l'histoire de Charlie Brown et la petite fille rousse. Cette love story enfantine est le prétexte pour que Charles tente de s'améliorer, autrement dit, stopper ses échecs en tout en s'améliorant. Mais comment faire quand on est Charlie Brown? LA grande question existentielle du film.
Graphiquement c'est somptueux, ils ont combiné la patte de Schulz, notamment aux yeux, avec une texture originale que je ne connaissais pas. Cette texture m'avait interloqué lorsque le premier teaser fut diffusé.
Bilan : rythmé, drôle, imaginatif, beau, des moments de fous rires, des détails à profusion pour le bonheur des fans.
Gros points positif : aucun enfant n'est mis de coté et c'est extrêmement appréciable, c'est si rare dans ce type de production.