Film d'ado des années 50. Ne vaut que pour la pléiade de futurs grands, Belmondo, Delon, etc. et pour un portrait édulcoré et naïf de cette France morte maintenant.
J'ai aimé retrouvé le n° lunaire de Darry Cowl, apportant son lot de comique à un film plutôt sérieux, un film qui voudrait se faire polar et romantique à la fois. La sauce est mièvre. L'image vieillote des sentiments plein de guimauve fait sourire, par le ridicule ou comme une carte postale d'un passé révolu ou plus sûrement comme une image voulue, espérée, imaginée dès ce temps-là qui volera en éclat en 68. Top crédibilité donc.
Un bon point pour les dialogues, archi-datés mais très drôles, argotiques, et plein d'une poétique naïveté. Voilà : naïf! Le film naïf comme un film français des années 50. Les 30 glorieuses, ses voyous gentils au fond, ses criminels mégalos, ses flics au coeur tendre, ses minettes qui obéissent au premier claquement de doigt du mâle reproducteur, le Bon Pasteur, les jeunes filles qui perlent, les Vespas, etc. Bourré d'images d'Epinal. Chiant à l'époque, avec le temps, ce film peut apparaitre adorable, cocasse, aimable.
Alligator
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le 27 déc. 2012

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