Une jeune fille échappée d'un centre de redressement est mêlée malgré elle à une histoire de cambriolage et de gangsters.
Il y du beau monde dans le film de Marc Allégret, mais si la notoriété du film tient surtout aux deux ou trois scènes que jouent ensemble les débutants Belmondo et Delon, c'est parce que ce petit vaudeville policier -entretenu en particulier par la présence de Darry Cowl- et son duo vedette Mylène Demongeot- Henri Vidal ne sont guère convaincants ou mémorables.
On voit bien à travers l'espièglerie, la blondeur éclatante et la séduction de Mylène Demongeot, qui multiplie les petites tenues, que le film a l'ambition d'en faire la nouvelle Brigitte Bardot (et la présence de Vadim au scénario n'est sans doute pas anodine).
Cependant, le film est bien mal écrit et on a beau savoir qu'on est dans la comédie, sentimentale ou policière, les invraisemblances et complaisances du scénario, le comportement pas très logique des personnages ne nous échappent pas et finissent, à cause de leur balourdise, par agacer puis ennuyer. En fait, faute de style et d'une inspiration fantaisiste personnelle, Allégret ne sait pas donner de talent et de singularité à ses personnages.