"In space, no one can hear you yawn"
Environ 30 ans après le film d'Andrei Tarkovski (que je n'ai pas encore eu la chance de voir), Steven Soderbergh réalise un remake de Solaris, avec George Clooney dans le rôle principal. J'aime beaucoup la science-fiction, en particulier au cinéma, mais là, je dois avouer avoir été un peu largué. C'est lent, très lent, et surtout très mou. Et ça n'a rien d'un film de science-fiction, si ce n'est que l'histoire se situe dans l'espace. Il s'agit en fait d'un film un peu romantique et métaphysique dans lequel on se retrouve avec pleins de flashbacks bien lourds. En fait, à part voir George Clooney rêver de sa copine, il ne s'y passe rien. Il y a bien un peu de mystère au début, avec une créature dont on parle, mais quand on découvre ce que c'est, on se demande si la moquette qu'ils ont fumé était bonne. De plus, je ne suis pas du tout fan de Clooney, et ça aurait pu être un bon rôle pour lui, mais là, on dirait qu'il est lui-même perdu. Jeremy Davies qui joue le fou de service, en fait beaucoup trop et rend son personnage pas du tout crédible pour un sou. Solaris ne dure qu'une heure 34, on a l'impression qu'il dure le double. Je me suis fort ennuyé, même si je lui reconnais certaines qualités. L'idée n'était pas mauvaise, mais c'est répétitif et soporifique. En tout cas, dans l'espace, personne ne m'entendra bâiller.