Œuvre d'anticipation, le speetch de soleil vert renvois directement à un futur pessimiste qui pourrait bien nous arriver... Les hommes vivent dans une canicule permanente, dans des villes surpeuplées (obligeant les plus pauvres à vivre dans la rue ou dans les cages d'escaliers) et cradingues. Au milieu de tout cela la police fait la loi, n'hésitant pas à sortir le tractopelle pour déblayer cette amas de population lorsque celle ci s'énerve et se transforme «en émeute de la faim » après avoir fais des heures de queue sans pouvoir accéder à sa ration de soleil vert. Seul les ultra riches vivent dans le luxe, dans de grands immeubles climatisés ou les femmes font parti du « mobilier » et s'offrant dans des magasins, ressemblant plus à des armureries qu'à des épiceries, quelques véritables aliments. Ce film, qui vaut surtout pour son histoire et son dénouement dérangeant est accompagné par une réalisation simple sans effets spéciaux et à l'image cradingue accentué par un filtre vert poisseux à souhait. Si ce dernier point peut être gênant au début du film, comme de la présence de Charlton Heston aux mimiques nombreuses et ridicules, on finit par s'y acclimater rapidement et se laisser entraîner dans la description de cette civilisation en voie d'extinction...