Soleil vert par cityhunternicky
Soleil vert nous fait suivre l’enquête d’un inspecteur dans un futur apocalyptique.
Les films catastrophes, il y en a beaucoup. Ceux qui arrivent à dépasser leur année de conception sont déjà plus dur à trouver. Et là dessus, soleil vert sort clairement du lot. Sur le fond bien sûr, car sur la forme, c’est difficile de voir le manque de technologie flagrante en 2013 par rapport à l’année 2022 de référence. Ça reste cependant dérisoire et pratiquement oubliable tant l’histoire et le récit détaillé au spectateur arrive à passionner et à rester plausible quelque soit l’époque.
Une surpopulation, des terres dévastées par l’activité humaine, le manque de tout fait que la situation peut être une réalité quelque soit l’époque. D’autant plus que le scénario se passe de détails sur l’établissement de cette situation. Le début est à peine évoqué et certains autres détails sont passés à l’as. Comme le fait que la femme est devenu du mobilier. Pourquoi, comment, où ça, tant de question dont tout le monde semble s’en foutre, sauf le spectateur. Ou alors j’ai loupé un truc.
J’aime beaucoup la partie qui fait de la personne âgée, une référence. Plus efficace pour la recherche que les archives ou des bases de données, le vieux qui accompagne notre héros sait tout. Du moins la nostalgie sait tout. Edward G. Robinson est d’ailleurs une merveille dans ce rôle, et tient vraiment une très bonne place dans notre trio de tête, ou Charlton Heston est très bon, et Leigh Taylor-Young désirable. Cette enquête au scénario exceptionnel nous tiendra en haleine alors même que l’idée fut déjà reprise dans d’autres films et donc assez familière.
Soleil Vert est une claque qui a souffert des années dans sa forme, mais reste extraordinaire, imaginatif et passionnant dans son fond.