Sombre
A l’aube, je dessine les traits frivoles de ton geste Qui s'échappe au contour brumeux de ta vie funeste ; Cette obscurité se tait ; se tasse; dévisage mon ennui Pour mieux me nuire. Pour mettre fin...
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le 28 déc. 2014
27 j'aime
3
Sombre nous raconte l'histoire d'un tueur en série qui séduit des femmes et les étrangle. Il rencontre un jour Claire et ensemble ils vont réussir à nouer une certaine relation. La narration lorgne du côté du conte, lui est un loup, elle est vierge. Sombre nous offre aussi et surtout un réalisation archipersonnelle de Monsieur Grandrieux, tendance lynchienne, arty jusqu'au bout des griffes.
Filmer des scènes avec un éclairage réduit est une gageure technique. Jouer avec le noir fournit du matériau original, oblige le réalisateur à se confronter à des limites. C'est souvent intéressant, c'est parfois irritant lorsque l'on ressent un systématisme (bordel, j'y vois rien, ou encore ces flous et ces tremblements). Plus globalement, mon principal reproche se situe au niveau de la densité du récit que je trouve un peu faiblarde. Il ne se passe pas grand chose pour un long format, tant au niveau du développement de l'histoire que de la réalisation.
En définitive, Sombre est un film moyen non pas parce qu'il est bof, mais parce que les défauts tempèrent les qualités évidentes de l’œuvre.
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Créée
le 30 sept. 2013
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