Il s’agit d’un documentaire sur The Villages (Floride), la plus grande communauté au monde de retraités (130 000 résidents dont 20 000 célibataires) et libre d’accès. Elle a été fondée en 1972 par Harold Schwartz et développée par son fils dans les années 1980’. Une sorte de paradis où les retraités sont hyperactifs (golf, danse, natation, waterpolo, etc.). Le réalisateur suit 4 personnes : un couple (Anne et Reggie, 47 ans de mariage et dont le mari est jugé pour avoir été en possession de 20 g de marijuana), une veuve (Barbara, à la recherche de l’âme sœur) et un célibataire (Dennis, 81 ans, vivant dans son van et cherchant une femme qui pourrait, entre autre, l’héberger). Après la surprise de découvrir un tel lieu, on s’aperçoit que les 4 personnes pourraient vivre ailleurs et on peut déplorer l’absence d’analyse sociologique (à part qu’ils sont « blancs » et ont des revenus suffisants) et leur passé : rien sur leur famille (même s’ils sont déracinés en Floride) et leur ancien métier et leur niveau d’études. Malgré quelques scènes émouvantes sur leur solitude, le film reste trop long (1h23).