Il suffit d'un rien pour faire un film
Oui, ce film est lent, c'est affligeant, c'est lent. J'aurai pu me faire cuire deux ou trois assiette de pâtes entre chaque scène intéressante. J'ai passée la moitié du film à me demander où est-ce que Sofia Coppola voulait emmener son public, où ça ? Au nord, au sud, à l'est, à l'ouest ? Non tout simplement quelquepart d'où le "somewhere" haha.
En fait non pas "haha" ni "hoho" plutôt "Haaaaaaaaaaaaaaaaa!" Oui voilà je commence à saisir le bon bout je crois.
Le film est le récit d'une perdition celle d'un homme qui est-il vraiment? Que fait-il? Des tours en Ferrari. Dans ma recherche d'une clé de compréhension, j'ai finie par me sentir complice du personnage principal, sa vie l'ennui profondément. C'est ça le truc, le film décrit la vie absurde d'un homme qui n'a a priori pas la vie d'un individu sujet à l'ennui, c'est vrai quoi c'est un acteur! Alors oui ok, il s'agit de comprendre l'absurdité d'une vie semble-t-il sous le signe d'une émulation permanente....Et après? Rien de rien. C'est là le problème, ce film semble inachevé. On met en avant tout le long du film la relation complice entre le père et la fille et au moment de l'aurevoir...Rien. Le personnage dit qu'il est un incapable à la fin et je suis bien d'accord avec lui, il ne va au bout de rien. C'est peut-être ça le truc à retenir. Il n'y a rien dans ce film très franchement, c'est peut-être là que réside le talent de Sofia Coppola, son film est creux mais elle réussit à nous faire garder espoir jusqu'au bout. Elle fait un tout à partir de rien. Elle m'a bien eue en tout cas, je suis restée jusqu'à la fin quoi que j'en en dise.