On ne sait pas vraiment pourquoi mais dès le début l'histoire nous semble familière. On a la recette type du film d'horreur avec une pseudo-morale "On ne joue pas avec la nature et blablabla...".
L'histoire commence ainsi deux scientifiques avec une idée complètement à l'opposée de l'éthique scientifique.
Le film traîne horriblement en longueur et il n'y rien de surprenant jusqu'à ce que la fameuse créature fasse surface: Dren.
Dren est un de ces personnages qui fascine et finit par devenir l'objet de l'attention et le seul et unique intérêt du film.
C'est peut-être là justement que le bas blesse les autres personnages semblent n'être que des faire-valoir.
Le but est le suivant nous faire à tout prix apprécier la créature qu'à cela ne tienne on la torture, on la fait souffrir, on profite d'elle au sens propre.
La scène entre Dren et Clide est choquante quoiqu'on en dise. Elle contribue à l'image de martyre de la créature et rajoute une couche. Dren reste fidèle à elle-même, innocente, enfantine.
Tandis que les deux scientifiques nous apparaissent sous un jour nouveau. Elsa s'avère être à l'image de sa propre mère tant détesté et en vient à vouloir rétablir son "autorité parentale"d'une manière plus que radicale. Le gentil Clide étant plus frustré que véritablement désolé ne peut s'empêcher de profiter de la situation.
Quand à la fin qui tourne au film d'horreur de bas étage, elle n'était pas vraiment nécessaire. Après tout, l'objectif de départ était atteint: le spectateur sort de la salle troublé et fasciné par l'humanité de Dren.
L'intention de cette fin discutable pourrait être la suivante pousser le spectateur à se rendre compte qu'il n'éprouve pas la moindre pitié face à la fin qui attend les scientifiques.
Je l'avoue ce n'est pas contre Dren la créature que je prendrai fourches et torches enflammé mais contre ses créateurs.
Là est toute l'inventivité du film, le problème étant que d'ici là le spectateur risque fortement de décrocher.